Quel est votre parcours professionnel ?
Après mon BAC et mon BEP, j’ai fait mon service militaire et ce n’est qu’après que j’ai choisi de faire de ma passion, la cuisine, mon métier. J’ai donc fait l’École Supérieure de Cuisine Française Grégoire Ferrandi à Parisoù je suis resté 6-7 ans. J’ai travaillé pour Gérard Vié à Versailles ainsi qu’avec Alain Ducasse. Je suis aussi parti cuisiner en Angleterre et plus précisément à Londres.
Quand est-ce que vous avez envisagé de devenir restaurateur et pourquoi ?
J’ai su assez tôt que je voulais devenir restaurateur car ma famille a toujours été dans le milieu, et cela depuis 4 générations. J’ai donc repris par la suite le restaurant familiale, « Chez Camillou », situé à Aumont Aubrac en Lozère.
Comment sélectionnez-vous vos produits ?
Je sélectionne des produits locaux. Pour la viande, je traite directement avec mon beau-père qui est boucher et nous allons choisir les bêtes ensemble accompagné aussi de mon beau-frère. Je vais chercher mes produits végétaux au marché de Lodève dans l’Hérault.
Etes-vous déjà venu sur le festival ?
Non, je ne suis jamais venu sur le festival.
Quelle perception avez-vous de notre thématique de cette année, le langage ?
Le langage est très important car il a une véritable définition. Il nous permet de définir ce qu’il y a faire.
Quel lien faîte vous entre la cuisine/restauration et le langage ? Existe-t-il selon vous un langage culinaire ?
Il existe bien selon moi un langage culinaire. Il est précis car nous utilisons en cuisine certains termes comme « chemisé » ou « tourné » par exemple. Si vous n’êtes pas dans le milieu ou ne cuisinez pas forcément, vous ne les connaissez peut-être pas.